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Le GR20 de Nicolas, juillet 2018

Nicolas a bien voulu nous accorder du temps pour répondre à notre interview suite à son retour du GR20. Le jeune homme a 30 ans et nous vient de Belgique près de Binche. Il a fait le GR20 entre le 10 et 24 juillet avec son ami, Jérôme. Tous les 2 profs d’EPS, ils ont profité de leurs congés pour tenter l’aventure, voici leur récit.

Afin de me préparer au mieux pour ce défi, je m’étais entraîné 3 mois avant mon départ pour Conca. J’ai fait beaucoup de running et du trail, et du renforcement musculaire. On avait décidé de faire le GR20 dans le sens sud/nord et nous sommes arrivés à l’aéroport de Figari le 10 juillet au matin et nous avons entamé la 1ère étape le même jour.

Ici la terrasse du refuge de Carozzu sur le GR20

La descente la plus interminable a été celle entre E Capanelle et Vizzavona. Ce jour-là, on démarrait de Bocca Di Verdi…Plus de 20 km sur la journée. Je souffrais d’ampoules aux pieds depuis le 2e jour, je n’en pouvais plus.

vue sur le lac de Nino sur le GR20

Dans ce genre d’aventure, on essaie de retenir que les bons moments, il y en a eu plusieurs et celui que j’ai préféré est sans aucun doute la soirée au refuge de Tighjettu. Ce soir-là, nous avions rencontré quelques compatriotes et après 9 jours de rigueur, on s’est un peu (trop) lâché sur la Pietra 😛 Cette soirée fut mémorable et un gardien de refuge exceptionnel qui a mis l’ambiance ce soir-là.

rencontre après une étape du GR20

Concernant les douches, j’en ai pris tous les jours sauf à Onda où la douche avait un soucis. Et pour celles et ceux qui ont peur de la douche froide, suffit d’arriver assez vite au refuge pour profiter de l’eau tiède qui a chauffé dans les tuyaux l’après-midi. Ca n’a pas été vraiment un problème. Nous sommes arrivés à Calenzana au bout du 11e jour et malheureusement il n’y avait pas de panneau comme à Conca pour immortaliser notre réussite. Le PNRC devrait penser à en mettre un pour ceux qui font le GR20 dans l’autre sens. Ceci dit, il y avait le bar du GR20 pour nous accueillir 😛

sur les hauteurs du refuge de l'onda

D’une manière générale, toutes les rencontres que l’on peut faire sur le GR20 sont des rencontres qui marquent l’esprit. On a aussi passé de superbes moments dans les refuges. D’ailleurs pour la petite histoire, les copains que nous avions rencontré au refuge de Tighjettu, on a terminé le GR ensemble et on s’est ensuite revu quelques semaines plus tard en Belgique.

Alors si mes chaussures ont résisté, c’est moins le cas de mes pieds comme je l’ai dit précédemment. Cela a ajouté considérablement de la difficulté. Mais le GR20 c’est ça ! Il y a des facteurs extérieurs que l’on ne peut pas prévoir ou anticiper.Enfin, pour donner quelques conseils à ceux qui hésitent. Ne vous lancez pas tête baissée sans un minimum de préparation physique et théorique. J’avais lu et relu le topo-guide, je m’étais aussi renseigné sur des blogs et notamment sur celui-ci. C’est une randonnée difficile et surtout longue. Soyez prêt !

GR20 du sud proche de l'arrivée

Pour en savoir plus sur sur l’aventure de Nicolas : https://www.facebook.com/NicolasGuerlement88/

Revivez le GR20 de Nicolas et Jérôme en vidéo

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